• Conclusion

    __En France, jusqu'en 800 la peine de mort était considérée comme une peine évitant la vengeance, par des lois on faisait en sorte que la paix soit assurée, c'est à partir du XVIIème que la barbarie de ce châtiment évolua pour finir en acte violent et choquant. C'est à partir du moment où l'État fit démonstration de son pouvoir que la peine capitale prit une autre tournure, provoquant dès lors l'apparition de moyens d'exécutions très répressifs et violents, aboutissant à la mise en vigueur de la guillotine. L'apparition de cette machine provoqua dans l'esprit du peuple une réelle réflexion sur ce droit de supprimer la vie. Une foule d'auteurs, à pensée abolitionnistes ou non, va peu à peu faire part de leur opinions à travers leur écrits. L'Affaire Calas est l'un des plus célèbres procès c'est pour cela que nous l'avons traité afin d'avoir un exemple sur la manière d'écriture d'un auteur désireux de faire changer les idéaux. Ce combat contre la peine de mort fut long, même si pour chaque siècle nous pouvons voir une certaine évolution, comme la manière dont elle va s'humaniser. On va lui enlever toute fonctionnalité publique, à partir du XIXème siècle l'État ne cherche plus à choquer pour dissuader mais à se servir du modèle carcéral pour punir.


    Le spectacle de la mise à mort jusqu'en 1789

    _______Ecartelement ____________ Décapitation_________________Injection intraveineuse 

    __Victor Hugo était un grand écrivain, l'un des principaux à défendre ses idées face à la peine de mort en dénonçant avant tout la mise à mort publique, et la société en elle même. On a pu analyser ses œuvres littéraires célèbres afin de le démontrer. Il s'est révélé plus tard que c'était un auteur visionnaire de son siècle.  Grâce à cela, les exécutions ont été cachées au peuple depuis le XXème siècle. Ensuite, dans son siècle respectif, il y eut Robert Badinter, qui prononça un discours en 1981, visant à abolir la peine de mort. Ce fut le premier à y arriver parmi tout ceux avant lui qui ont essayé tels que : l'ancien président de la République de 1906 Armand de Fallières, et Aristide Briand en 1908.. Malgré tout, c'est grâce à des auteurs tels que cités précédemment, que le ministre de la défense pu avoir un certain poids lors de son discours. Sans la réflexion d'auteurs comme Victor Hugo, ou encore Voltaire et d'autres, le discours aurait été sans effet. Nous avons essayé de démontrer que si Robert Badinter avait été le seul a vouloir abolir la peine capitale, celle ci serait encore maintenue aujourd'hui. Au XXème siècle, avant Robert Badinter, il y eut Arthur Koestler et Albert Camus qui eux aussi écrivirent un livre afin de donner leur propre avis face à la peine de mort. Chacun d'eux avait une raison de vouloir abolir ce châtiment, et ce sont ces raisons, différentes les une des autres qui ont apporté un poids en plus dans la démarche de cette abolition.

     Le spectacle de la mise à mort jusqu'en 1789

    __Malgré tout, la peine de mort est toujours d’actualité, et même si elle a été abolit en France, beaucoup se posent encore la question de rétablir cette condamnation. De nombreux pays ont décidé de garder l’exécution, préférant se fier à l’opinion publique qui elle, est plutôt majoritairement favorable. De nos jours, les peines prononcées servent à punir le coupable, mais elles sont doublées d’une volonté de préparer le condamné à sa réinsertion dans la société après une période de réadaptation. Ce qui n'a malheuresement pas changé ce sont les erreurs judicaires, encore aujourd'hui malgré les nouvelles techniques de recherches (ADN, etc..) on peut trouver des failles dans ce système. Par exemple, pour l'Affaire Patrick de Dils en 1987, la peine de mort n'était déjà plus en vigeur et heureusement puisque l'on a prouvé son innocence après qunize années d'incacération. 

     

    __La question que nous nous sommes finalement posée, est la manière dont les auteurs anticipent sur les événements de la peine de mort. On peut éventuellement soulever le fait que les écrivains sont en partie visionnaires et écrivent des fictions étant très proche de la vérité. Les écrivains seraient donc en avance sur leur temps lorsqu’ils contestent certains faits. Par exemple, Orwell dans « 1984 ». Cette œuvre est considérée comme une référence du roman d’anticipation et de la contre-utopie.

     

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