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BENNES Marine
_________________________________________Mme. Thomas-Lasnel
GEORGET Cynthia
__________________________________________Mr. Neibecker
LOZANO Morgane
Classe de 1ère L2,___________________________________________________Histoire-Littérature.
Lycée Jules Fil,___________________________________________________________2010-2011.
Carcassonne.
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La représentation de la peine de mort,
dans la littérature française.
Comment les écrivains représentent la peine de mort
et dans quelles mesures ils anticipent sur l'évolution
de l'opinion par rapport à elle ?
Exécution en place publique d'un boucher, auteur de deux homicides. De Victor Prévost, le 19 Janvier 1880.
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BENNES Marine
_________________________________________Mme. Thomas-Lasnel
GEORGET Cynthia
__________________________________________Mr. Neibecker
LOZANO Morgane
Comment les écrivains représentent la peine de mort
et dans quelles mesures ils anticipent sur l'évolution
de l'opinion par rapport à elle ?
Introduction.
I. Le spectacle de la mise à mort jusqu'en 1789 :
a. Manière de mettre à mort.
b. Un trio révolutionne les idées au XVIII ème.
II. La mise à mort “s'humanise” petit à petit (XIX ème) :
a. La mort “s'humanise”.
b. L'opinion de Victor Hugo par rapport à ce châtiment barbare.
III. L'abolition de la peine de mort :
a. Le discours de Badinter.
b. Le rôle des écrivains comme Koestler ou Camus.
Conclusion.
Sources.
" Ceux qui croient à la valeur dissuasive de la peine de mort méconnaissent la vérité humaine. La passion criminelle n'est pas plus arrêtée par la peur de la mort que d'autres passions ne le sont qui, celles-là, sont nobles." |
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Robert Badinter |
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_ La peine de mort existe en France depuis le Moyen-âge. Le 18 Septembre 1981, par 363 voix contre 117, l'Assemblée nationale adopte, après deux jours de débats, le projet de loi portant abolition de la peine de mort présenté au nom du Gouvernement par Robert Badinter, garde des Sceaux, ministre de la justice. Il faut attendre le XVIIIème siècle, pour que la légitimité de la peine de mort soit remise en cause. C'est à la fin du XVIIIème siècle que débute réellement le débat sur le droit de l'État de supprimer la vie, lors de la publication par Cesare Bonesana, marquis de Beccaria. La dernière personne qui subit la guillotine est Hamida Djanboudi en 1977. Il tue la femme qui l'a prostitué, lui inflige pendant des heures la torture pour se cacher et l'étrangler. Douze jours plus tard, le texte est voté dans les mêmes termes par le Sénat par 160 voix contre 126. C'est l'aboutissement d'un long combat mené depuis deux siècles par la cohorte de ceux qui on défendu la cause de l'abolition devant une opinion réticente.
__En premier lieu, nous verrons comment se déroule le spectacle de la mise à mort : quelles sont les manières, et les opinions d'un trio révolutionnant les idées. S'ensuivent l'humanisation de la peine de mort petit à petit, en s'appuyant sur l'opinion de Victor hugo. Et pour finir, nous verrons l'abolition de cette peine, en s'appuyant sur le discours de Badinter, et le rôle des écrivains dans son anticipation.